Les travaux pour la création de l’ordre professionnel en ostéopathie se préparent depuis déjà plus de 20 ans. Les ostéopathes du Québec désirent depuis de nombreuses années, un encadrement légal pour la protection du public et pour la reconnaissance de la profession. La dernière année tumultueuse qui est survenue suite à l’arrivée de la Pandémie de COVID19 au Canada a fait avancer le dossier à pas de géant. Voici donc une revue historique des moments marquants de l’avancement du dossier de l’encadrement professionnel de l’ostéopathie au Québec.
C’est en 2014 que les travaux les plus importants entourant l’encadrement de l’ostéopathie ont été fait. L’Office des professions du Québec (OPQ) a commencé ses démarches pour cet encadrement au Québec en réunissant un groupe de huit ostéopathes-experts pour constituer un groupe de travail pour la création de l’ordre des ostéopathes du Québec. Le groupe de travail s’est donc engager dans de multiples discussions et travaux pour l’encadrement. Suite à ces travaux de plusieurs années, à l’automne 2017, la communauté ostéopathique a été consultée suite à la parution d’un document de travail du Groupe de travail pour la création de l’ordre des ostéopathes du Québec.
Ce document est disponible ICI.
Entre temps, en 2016, la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé (FMSS) de l’Université de Sherbrooke propose la création d’un programme universitaire en ostéopathie, une première au Canada. Les travaux ont été réalisé jusqu’à la fin de 2018. En mai 2017, une pétition réunissant plus de 19 000 signature initiée par l’association Ostéopathie Québec qui démontre le soutien des utilisateurs des services d’ostéopathie. En octobre 2018 la présidente de l’Office des professions du Québec (OPQ), Diane Legault, informe les associations d’ostéopathie, de l’avancée des travaux concernant la création de l’ordre et confirme la volonté de l’OPQ d’encadrer l’exercice de l’ostéopathie.
Lors de la pandémie du COVID19 le premier ministre du Québec François Legault reconnait les ostéopathes comme étant des travailleurs de la santé essentiels durant l’année 2020. Cette marque de confiance envers notre profession fut un très grand soulagement pour la clientèle et les professionnels œuvrant en ostéopathie qui avait du fermé entre mars 2020 et juin 2020. Suite à un remaniement ministériel, Mme. Danielle McCann qui était alors ministre de la Santé et des Services Sociaux est devenue ministre de l’Éducation Supérieure, elle lança ensuite en octobre 2020 la consultation publique pour l’encadrement de l’ostéopathie. Les réponses attendues à cette consultation entouraient différentes questions permettant de dresser un portrait plus juste de la pratique de l’ostéopathie au Québec, des principales différences entre la pratique Québécoises par rapport à la pratique dans d’autres pays aujourd’hui régulés, de l’existence de données scientifiques supportant la profession et les pratiques ainsi que les différentes particularités de la profession qui se pratique ici depuis plusieurs décennies. Cette consultation a permis aux différentes professions de la santé, au public et aux différentes associations d’ostéopathie de se positionner. C’est le 1e mai 2021 que se terminait cette consultation qui devrait être analysé par le l’Office des professions du Québec (OPQ) dans les prochains mois. Nous attendons ainsi encore l’issu de cette analyse qui ont l’espère mènera vers un encadrement tel qu’attendu par la communauté ostéopathique depuis de nombreuses années.
Ainsi l’encadrement de l’ostéopathie n’a jamais été aussi proche et ENOSI s’attend à ce que la profession soit valorisée par ce genre d’action et nous attendons avec impatience que l’ostéopathie soit reconnue à sa juste valeur !